Echecs au paiement - une solution avec Brink's Payment Services

Marc FAVERO – Directeur de l’établissement de paiement Brink’s Payment Services

Les fraudes et la criminalité économique qui ont lieu lors d’un paiement en ligne peuvent venir balayer tous les efforts consentis par une organisation pour instaurer un climat de confiance avec ses clients finaux. Avec la démocratisation du e-commerce, le durcissement de la réglementation DSP2 est particulièrement bienvenu, tant pour les consommateurs que pour les e-commerçants.

Pour rappel, la DSP2 a vu le jour au niveau européen en 2009. En Janvier 2018, une version révisée de la DSP1, appelée DSP2, est créée. Cette législation européenne a pour ambition de sécuriser les comptes en ligne tout en favorisant l’innovation sur le marché du paiement. Elle est constituée de deux grands volets : l’ouverture des données bancaires via des API (sorte de connecteurs informatiques sécurisés) et l’authentification forte.

Si la DSP 1 avait déjà renforcé les prérequis en matière d’identification du titulaire du moyen de paiement (grâce notamment au 3D secure 1.0), la DSP 2 va plus loin en imposant le principe du double facteur d’authentification.
Ainsi, l’authentification forte implique d’identifier le titulaire du moyen de paiement en prenant en compte deux facteurs parmi les trois suivants :
Connaissance : élément que seul l’utilisateur connaît (par ex. un mot de passe, un code PIN, un numéro d’identification)
Possession : élément que seul l’utilisateur possède (par ex. un appareil mobile, un token, une carte à puce)
Caractéristique personnelle : élément qui caractérise l’utilisateur de manière unique (par ex. une empreinte digitale, la reconnaissance faciale ou vocale)

Mais la sécurité n’est pas toujours un bienfait et notamment pour les e-commerçants.
Là où le e-commerçant choisissait ou non d’appliquer l’authentification 3D secure, maintenant c’est la banque du titulaire de la carte qui est décisionnaire. Avant la DSP 2, les e-commerçants avaient le choix de déclencher ou non une authentification 3DS. En l’absence d’authentification, le consommateur avait uniquement à entrer son numéro de carte bancaire et le cryptogramme associé pour valider sa transaction.

Désormais, cette décision relève de la banque du titulaire de la carte qui, en dehors des cas d’exemption, devra systématiquement procéder à une authentification forte du consommateur. Certains spécialistes, tel que Neil Smith, estime la baisse du taux d’approbation en France d’environ 20%, soit 15% d’abandon de la part des clients et 5% d’échec au 3DS. Une donnée non confirmée, pour l’heure, par l’Observatoire de la sécurité des moyens de paiement.
L’ajout de manière plus régulière de nouvelle couche de sécurité supplémentaire pour réaliser une transaction, pourrait venir dégrader la fluidité du parcours d’achat en ligne d’un consommateur. En effet passer par plusieurs étapes de vérification génère des frictions et cause des abandons de paniers, donc une chute du taux de conversion et une perte sèche de revenu pour les commerçants.

Économiquement, ce type d’inconvénients met à mal la spontanéité du shopping.
Face à la difficulté de proposer un parcours client parfaitement fluide dans le cadre de la DSP2, une des solutions réside probablement dans la mise en place de moyens de paiement complémentaires.

Ainsi, notre solution de paiement en espèces, Brink’s Payment Services, proposée par notre établissement de paiement, apporte une véritable réponse. Selon le test Testapic, mené pour Brink’s en 2021 d’après 200 interviews de + de 18 ans, 44% des utilisateurs seraient intéressés par cette solution alternative. Le paiement par espèce pourrait venir se positionner en alternative au paiement par carte bancaire et réduire les échecs de paiement. Cette offre est également très utile pour éviter qu’un e-acheteur régulier ne se trouve confronté à un plafond de dépense atteint et donc dans l’incapacité de procéder au paiement de ses achats en ligne.
Si vous souhaitez en apprendre davantage sur notre solution Brink’s Payment Services, nous vous invitons à consulter le lien suivant : cliquez ici

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